Description
Si l’alliance de la plume et de la voix donne un effet saisissant, si l’on se sent emporté dans un univers de grandeur et de sacrifice, c’est qu’en l’occurrence Brasillach est plus qu’un poète : il est une âme qui, s’ouvrant à l’Espérance et mue par la grâce de Dieu, s’élève, se purifie, se simplifie jusqu’à mourir au bord de l’éternité en un renoncement qui fait de lui l’égal des grands héros de l’humanité et l’humble frère des saints : J’essayais le plus possible d’accepter.
C’est dans cet acte tout simple (et combien héroïque !) que s’achève cette montée spirituelle que l’auditeur vit avec Brasillach. Au cours de cette montée, comme pour la ponctuer, ce sont des merveilles très variées que l’âme et la voix nous livrent : on pense en particulier à Vienne la nuit, ou au Jugement des juges, ou encore à Gethsémani. Parce que l’ascension de son âme est véritable et du meilleur aloi, Brasillach nous apparaît profondément humain : épris de la vie, affamé d’amitié, fier de loyauté. En raison de cette tendresse qui demeure au sein d’un courage jamais démenti, nous le sentons très proche de nous et sommes portés à trouver en lui un aîné fraternel et exemplaire. L’écoute de ces poèmes est un grand moment d’admiration, de contemplation, de recueillement même, qui laisse au cœur qui dépasse l’injustice du jour de la terre un parfum de la paix d’ailleurs.
Durée : 50 m 10 s
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