Description
Chaque page du livre a son intérêt : physionomie de dom Guéranger, vie intime d’un monastère de bénédictines, et surtout progression d’une « personnalité tranchée et tranchante – comme elle l’écrivit elle-même – qui a donné lieu à bien des luttes dans mon enfance, parce que je voulais devenir sainte ». C’est une femme au « cœur vaste qui lui faisait embrasser toutes les trempes dans la mesure où chacune se livrait ». Aimée comme une mère parce qu’elle en avait toute la tendresse, elle connaissait leur cœur et savait leurs moindres besoins : « Je reconnais le caractère de mes filles rien qu’à la manière dont elles placent les épingles de leur voile. Je vois tout de suite celles qui n’aiment pas à être gênées. »
Sans qu’elle l’ait visé directement, mère Cécile Bruyère exerça une influence considérable sur la société de son temps au travers de l’esprit de prière qu’elle fit régner dans son monastère, esprit puisé dans la liturgie et la connaissance de la doctrine de l’Église.
Il faut ajouter qu’on découvre dans le présent ouvrage de nombreux détails de la vie de dom Delatte, qui ne se trouvent pas dans sa biographie par dom Savaton.
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