Chaque étape de la vie de saint Alphonse offre son intérêt particulier : sa carrière d’avocat, les premières années de sa congrégation du Très Saint Rédempteur (Rédemptoristes), les difficultés avec le gouvernement napolitain imbu des lumières et faisant obstacle aux religieux. Puis, ce sont les pires obstacles contre l’extension de son ordre – ses propres religieux en vinrent même à le chasser de sa propre fondation –, son apostolat durant la période où il fut évêque de Sainte-Agathe des Goths… Une vie intérieure continuelle, une étoile qui progresse sans fin sous l’influence de la grâce dans un monde fou qui courait, aveugle, à sa perte.
Les œuvres spirituelles de saint Alphonse se font remarquer par leur onction, la connaissance profonde des Pères de l’Église (qu’il citait par cœur) et une ferveur ardente.
L’autorité dont jouit la Théologie morale de saint Alphonse est due surtout aux nombreuses approbations qu’elle reçut de la part des Papes. Le 5 juillet 1831, la Sacrée Pénitencerie établit cette autorité en deux temps :
- on peut professer et suivre en toute sûreté de conscience (sequi tuto et profiteri) les opinions que saint Alphonse professe dans sa Théologie morale ;
- on ne doit pas inquiéter un confesseur qui se borne à suivre les opinions de saint Alphonse dans l’administration du sacrement de Pénitence.
Cette œuvre grandiose ainsi que les autres écrits lui valurent d’être proclamé docteur de l’Église.
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