Description
Tout au long de sa carrière de publiciste, Jean Madiran a manifesté et mis en œuvre une vaste et profonde connaissance de la philosophie sociale héritée d’Aristote et de saint Thomas d’Aquin, spécialement de la doctrine sociale de l’Église catholique puisée dans son Magistère. De nombreux ouvrages comme ceux qui vous sont aujourd’hui proposés, ou comme La vieillesse du monde qui décrit cliniquement de la nature du communisme, en témoignent. La collection de la revue Itinéraires qu’il avait fondée et qu’il dirigeait regorge d’articles qu’il a écrits ou suscités sur le principe de subsidiarité, la primauté de la contemplation, le nationalisme, la corporation, la primauté du bien commun etc.
Jean Madiran avait su se constituer un entourage et un réseau de gens de métier, de réflexion et d’expérience ; il avait lui-même longuement écouté, réfléchi et travaillé : mais de tout cela il n’a pu tirer une œuvre de si haute qualité qu’en raison d’une conception très juste et très affinée des rapports existant entre la nature humaine et la grâce divine, entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel. Cette intelligence et cette justesse constituent vraiment l’âme de son œuvre en matière sociale.
Elle nous est rendue plus facilement accessible par la réédition de ces études devenues introuvables, et pourtant étonnement jeunes et toujours éclairantes.
La librairie Damase se fait un honneur de vous offrir en complément un encart de 16 pages (format 12x21 cm) aisément insérable dans le volume : il contient les objections que deux pères dominicains ont présentées à Jean Madiran, et les réponses que celui-ci y a apportées dans le n. 68 de la revue Itinéraires (décembre 1962). Cette controverse courtoise et bienveillante (cela rend nostalgique de temps révolus…) apporte de précieuses lumières bien utiles au lecteur studieux.
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